À Florac, chaque matin a cette saveur rare des commencements prometteurs. Perchée pile à la rencontre des vallées du Tarn, du Tarnon et de la Mimente, la petite cité lozérienne offre une porte d'entrée rêvée vers des paysages où la nature n'est pas une simple toile de fond, mais le personnage principal. Ici, le Parc national des Cévennes se partage entre causses arides, forêts profondes, gorges abruptes, pelouses d’altitude et rivières limpides. C’est un terrain d’exploration autant pour le randonneur contemplatif que pour l’amoureux des défis sportifs.
D’après l’Office de tourisme de Florac, plus de 300 km de sentiers balisés rayonnent autour de la commune, traversant le Parc, le GR Stevenson, les corniches du Méjean ou encore les secrets des vallées cévenoles (Lozère Tourisme).
Vers le col de Pierre Plate, les amateurs d’ornithologie pourront apercevoir le vautour fauve, réintroduit depuis les années 1970 (Gorges du Tarn Tourisme).
Le plateau karstique du causse et les parois ocres forment un ensemble classé UNESCO au titre des paysages agropastoraux des Causses et Cévennes depuis 2011.
Un itinéraire renommé pour la beauté de ses ambiances et pour la richesse de ses rencontres (auberges, relais, âniers).
Ce secteur est particulièrement intéressant pour observer la ripisylve préservée et la flore des berges : duchesne (sorte de trèfle d’eau rare), scilles printanières, parfois même l’ophrys abeille.
Le village de Quézac, avec sa basilique et sa source, figure d’ailleurs parmi les « grands sites d’Occitanie ». C’est ici que fut embouteillée pour la première fois la fameuse eau minérale, en 1901 (Basilique de Quézac).
Pour ceux qui voyagent avec enfants ou souhaitent une balade paisible, Florac propose également de nombreux circuits courts et faciles :
À noter : chaque année, le Parc national propose des animations sur ces chemins pour sensibiliser aux espèces protégées (source : Parc national des Cévennes).
La beauté des itinéraires de Florac doit beaucoup à la diversité de ceux qui les parcourent. On y croise des familles venues partager un pique-nique sous un chêne centenaire, des passionnés d’histoire cherchant les vieilles drailles (pistes de transhumance) ou encore des naturalistes à l’affût de la fameuse Sabot de Vénus, une orchidée rare à la floraison spectaculaire en mai (Parc national des Cévennes).
Beaucoup partagent la même éthique : ralentir, observer, respecter la quiétude du lieu et revenir différents de leur balade.
Explorer autour de Florac, c’est aussi se laisser surprendre par quelques expériences moins connues :
Au bout du compte, le Pays de Florac n’a pas fini de livrer ses trésors. Que l’on soit de passage ou habitant, chaque sentier se réinvente selon la saison, la lumière, l’humeur du marcheur. La vraie beauté des randonnées ici ne tient pas à la difficulté ou à la performance, mais à l’infinie variété des possibles, du silence et du vivant.